LOURMARIN
C'est au milieu des vignes, des oliviers et amandiers quese niche le village de
Lourmarin labellisé "un des plus beaux villages de France". Très animé l'été
grâce à ses nombreuses terrasses de cafés, ses restaurants et ses boutiques
provençales, Lourmarin fait partie des villages phares du Luberon.
Lourmarin possède un château des XV° et XVI°
siècle qu'il faut visiter pour ses curieux escaliers et ses appartements
magnifiquement meublés, (seule la partie Renaissance du château est ouverte au
public).
Au village, vous serez frappés par l'architecture typiquement méditerranéenne du
site : ruelles étroites et sinueuses, belles maisons anciennes aux façades
restaurées avec les matériaux du pays et toujours une petite placette ombragée
où vous pourrez vous imprégner de cette douce atmosphère de la belle
Provence.
Les habitants aiment bien souligner le fait
qu'Albert Camus, prix Nobel de littérature, a vécu et écrit ici. Il est
d'ailleurs enterré dans le cimetière du village. Inutile de dire qu'avec un
cadre aussi enchanteur que celui de Lourmarin, un beau château à visiter et des
terrasses de café agréables...
Que
Voir ?
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Le Beffroi dit boîte à sel.
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L'église romane St André. Temple
Classé.
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le Château Villa Médicis de Provence (XVI°).
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les Bastides des
XVI° et XVIII° aux abords du village
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BUOUX
Avec un peu plus de 100 habitants, Buoux présente un grand intérêt dans plus
d’un domaine. Un peu à l’écart de la grand route Marseille-Apt, et à quelques 7
km de cette dernière ville, la commune de Buoux se situe à la sortie de la Combe
de Lourmarin, englobant le Vallon de l’Ayguebrun qui draine les eaux résurgentes
de ce flanc nord du grand Luberon. A ce secteur verdoyant, bordé de hautes
falaises, et qui évoque parfaitement l’intensité de la vie préhistorique qui
caractérisa ces lieux, s’oppose le milieu aride du plateau des Claparèdes.
L’actuel village de Buoux, dans le vallon de la Loube, se situe entre ces deux
secteurs naturels si différents.
Le territoire de Buoux est sans aucun doute
l’un des plus riches de Vaucluse en vestiges préhistoriques. Dès 50 000 ans
avant notre ère, les hommes s’installèrent dans les grottes, pêchant dans les
rivières et chassant sur le plateau des Claparèdes, où naquit par la suite
l’architecture en pierres sèches.
L’époque romaine y a laissé des traces ,
mais c’est dans le vallon de l’Ayguebrun , au pied de l’oppidum sur lequel fut
bâti plus tard le fort de Buoux, que s’installèrent au Moyen Age les
habitants.
De ce village primitif, avec son église placée sous le vocable de
St Germain, il il ne subsiste que quelque 200 tombes rupestres creusées à même
le roc, ainsi qu’un autel tabulaire placé dans l’église paroissiale
actuelle.
En effet au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle, la
population qui était réfugiée un temps sur le plateau du fort, s’installa à
l’écart de l’étroite vallée, à l’emplacement du présent village.
De nos
jours, Buoux est un petit village paisible, aux ressources modestes, mais qui
attire beaucoup de visiteurset, en raison de ses parois rocheuses, de nombreux
amateurs d’escalades.
Que
Voir ?
- dans le village l’église
paroissiale ( XVIIIème siècle) et son autel paléochrétien du Vème siècle.
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Au cimetière, Eglise Roamne Sainte-Marie ( XIIIème siècle) à nef unique.
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Dans le vallon de l’Ayguebrun, le Fort de Buoux, citadelle du vertige constitue
le premier site rupestre de la Provence, comparable aux châteaux cathares. Cet
important ensemble grandiose de vestiges défensifs, allongés sur un socle de
falaises abruptes, reçoit 27 000 visiteurs à l’année (entrée payante).
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OPPEDE
Entre plaine et montagne, le territoire d’Oppède, s’inscrit dans un contexte
historique et humain, il est limité au Nord par l’ancienne voie domitienne qui
longe le Calavon et au Sud par la montagne du Luberon. Oppède à la
particularité d’être composé de deux villages qui se sont succédés en tant que
chef-lieu au fil des temps : Oppède le Vieux et dans la plaine, le hameau des
Poulivets. Durant le XXème siècle, alors qu’Oppède le Vieux se ruine, les
Poulivets, le nouveau village se construit au centre de la vallée.
Aujourd’hui la vigne domine le paysage agricole, accompagnée de quelques
céréales, maraîchage et vergers. L’activité économique d’Oppède, c’est aussi
l’exploitation des carrières de pierre de renommée internationale, ainsi que les
entreprises, artisans, commerces de proximité et établissements liés au
tourisme.
Rares sont les témoins du passé lointain. Quelques traces de
l’occupation romaine sont visibles sur l’étendue de la commune. Si certains
vestiges remontent au Moyen Age, la majeure partie du patrimoine d’ Oppède a été
édifiée dans la plaine à partir du XVIème siècle. L’oratoire Saint-Joseph et
quatre lavoirs ont fait l’objet d’une restauration, la municipalité étant très
attentive à la sauvegarde du patrimoine public.
La Collégiale : Seule sur la
crête du relief, Notre-Dame d’ Alidon (du latin Dolidus : douloureux) a
traversé les siècles. On ignore la date de construction de l’église primitive (Xème ou XIème siècle). En 1546, sur l’ordre de Maynier d’Oppède, l’édifice fut
restauré et érigé en collégiale par le Vice-Légat du Pape paul III. Abandonnée à
la fin du XIX ème siècle, cette collégiale et l’ensemble du Vieux-Village font
actuellement l’ objet d’un programme de mise en valeur par la Municipalité en
partenariat avec le Parc Naturel Régional du Luberon. Il est rare de trouver en
Provence une édifice essentiellement du XVIème siècle resté en l’état depuis
cette époque.
Le Vieux-Village : Au XVIème siècle, le fief des anciens papes
d’Avignon est devenu une baronnie dont le 2ème baron, Maynier d’oppède fut
chargé d’exécuter le funeste arrêt du parlement d’Aix contre les Vaudois. Si aux
XVIème et XVIIème siècles Oppède deient un village semblable à ses voisins, le
processus de « déperchement » se confirme. Le Château est abandonée au XVIIème
siècle ainsi que le haut du piton. Les zones d’ habitation vont donc se déplacer
et, au XIXème siècle, l’activité de construction a lieu dans la plaine. En 1909
la mairie est transféré dans le hameau des Poulivets. Au XXème siècle le
Vieux-Village se ruine et la végétation l’envahie. Sa population se réduit à
quelques foyers. Ce n’est qu’après la guerre de 39/45 que certaines maisons
commencent à être réinvesties et restaurées.
Le Château : les ruines du
Château couronnent le piton. L’édifice médiéval a été enrichi aux XVI et XVIIème
siècles. Il nous offre ses ruines magiques dont les secrets sont dévoilés avec
parcimonie par la végétation.
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